Le cycle de l’année liturgique touche à sa fin, et ce cycle correspond aussi à une vie humaine, c’est pourquoi en ce dernier dimanche de l’année liturgique, l’Église nous fait entendre des passages de la Bible qui parlent du jour eschatologique, ou de la fin du monde, pour nous rappeler que chacun de nous a une fin finale que personne ne peut éviter, et de nous aider à réfléchir sur la façon de vivre et de nous préparer à notre vie future.
Dans la première lecture, le prophète Daniel a prédit la fin du monde, « il y aura un temps de détresse tel qu’il n’y en a jamais eu depuis le commencement des nations jusqu’à aujourd’hui ». Dans l’Évangile, Jésus a parlé du jour du jugement de l’humanité et des choses étranges et terribles auxquelles les gens devront faire face. Quand et comment ce jour arrivera, personne ne peut le savoir. Par cette prophétie, Jésus a ouvert à ses disciples et à nous, une vision du jugement dernier, afin que nous soyons toujours prêts et vigilants à recevoir une vie nouvelle. La vie éclatera le jour de la venue du Seigneur. Ce jour-là, Dieu jugera tous les hommes. Il éliminera les méchants des rangs des justes. Les justes, aimés de Dieu, jouiront d’un bonheur durable pour toujours.
Ainsi, en plaçant le thème de la Parole de Dieu à la fin de l’année liturgique, l’Église nous rappelle deux choses : premièrement, que notre vie peut se terminer soudainement ; et deuxièmement, que nous devons nous préparer à cette fin. Jésus lui-même, avant de monter au ciel, a rappelé à ses disciples que cette courte vie dans ce monde n’est qu’une préparation à la vie éternelle. Par conséquent, nous ne devons pas nous accrocher trop profondément à cette vie terrestre, ni perdre de vue l’au-delà et le bonheur éternel dans le Royaume des Cieux.
Seigneur notre Père, aide-nous à être prêts à t’attendre, avec un cœur pur et une vie charitable, comme des serviteurs fidèles et des enfants filiaux, dans l’espoir d’être accueillis dans ta gloire éternelle. Amen.